Men
Yellow cabs
Je foule les trottoirs
De New York city,
Dans la nuit noire,
Seul, mais accompagné
D’une cigarette à la main.
La pluie ne cesse de ruisseler
Sur la route et sur mes vêtements.
Les taxis jaunes jaillissent
De toute part, ne s’arrêtant que
Pour récupérer une âme solitaire.
Les lumières de la ville m’aveuglent.
Je trouve refuge dans les bars,
Où la musique fait vibrer les murs
Et transcende mes entrailles.
Les filles se déhanchent au rythme
Des mélodies, suivies des yeux
Par les hommes saouls,
Qui ne pensent qu’à une chose.
Le jour se lève,
La lune a laissé place au soleil
Dont les rayons se fraient un chemin
Parmi ces immenses tours de verre et d’acier.
Je retrouve le chemin de mon hôtel
Et rentre dans ma chambre me coucher seul.
By Capitaine~Mol
Black Out
Je sors péniblement de mon sommeil,
Des lames de rasoirs dansent dans mon crâne,
Une odeur immonde me donne la nausée
J’ouvre les yeux sur le chaos…
Je me suis endormi à l’arrière d’une limousine,
C’est ici que la débauche a opéré.
De nombreux cadavres gisent sur le sol,
Les bouteilles de champagne, de whisky,
Mais aussi les repas prédigérés de certaines filles…
Des lignes de cocaïne se dessinent encore
Entre les reins d’une escort-girl…
Les cendriers vomissent des mégots et des cendres,
Le brouillard de fumée ne s’est pas encore dissipé
Et m’empêche de voir l’intégralité des dégâts.
Il faut que je sorte, que je respire de l’air frais,
Que je fume une dernière cigarette…
Mon paquet de Camel étant vide,
Je volatilise une Malbo dans le minishort
D’une seconde escort-girl,
Puis je retrouve la réalité….
Je me retrouve les pieds dans le sable,
le soleil au zénith me brule les pupilles
Encore dilatées de la soirée.
Je récupère la veste de mon smoking
Et reprend le chemin de mon hôtel …
By Capitaine~Mol
Another Glass Barman.
Je suis accoudé au comptoir d’un bar,
Un whisky on the rocks
M’attend en silence
Mais je ne peux le boire.
Mon esprit vagabond
Me faire perdre la raison.
J’ai cette femme,
Ou plutôt sa silhouette
Gravé dans ma tête.
Les minutes passent
Et semblent durer des heures,
Quand je ne sens sa chaleur
Et son parfum envoûtant.
Je l’attends désespérément
En priant Dieu pour qu’elle vienne
Me délivrer du sort qu’elle m’a jeté,
Que les chaînes se brisent,
Et que la cage qui me retient
Prisonnier s’ouvre enfin.
Je parviens à laper
Une larme de mon whisky
Qui m’éclaircit les pensées
Et attenu mon chagrin.
Je comprends que je finirai
Cette soirée seule et ivre
Elle ne viendra pas
Comme toutes les autres…
By Capitaine~Mol